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Introduction

L'aide juridique au Nouveau-Brunswick est un systÚme conçu pour assurer que toutes les personnes, quelle que soit leur situation financiÚre, aient accÚs à une représentation juridique adéquate. Avant l'adoption de la Loi sur l'aide juridique en 1973 [1], cette assistance était principalement assurée par des avocats bénévoles ou par le biais d'ententes spéciales avec les tribunaux, souvent rémunérées par le ministÚre de la Justice. La promulgation de cette loi a marqué un changement vers un systÚme plus structuré et organisé, visant à garantir que toute personne dans le besoin puisse bénéficier d'une représentation juridique adéquate. Au fil des décennies, ce systÚme a été amélioré pour élargir sa portée, intégrant des services en matiÚre familiale et pénale, ainsi que la création de cliniques d'aide juridique.

Contexte national de l’aide juridique

Crise Ă©conomique et premiĂšres mesures d’aide juridique (1920-1923)

À partir de l’annĂ©e 1920, le Canada a subi une grande crise Ă©conomique qui a induit un taux Ă©levĂ© de chĂŽmage. En consĂ©quence, la pauvretĂ© a augmentĂ© de plus en plus, forçant les gens Ă  demander pour de l’assistance sociale[2]. Avant 1923, il n’existait aucune autoritĂ© lĂ©gislative au Canada pour fournir une assistance juridique dans les affaires criminelles ou civiles. Les personnes pauvres qui se prĂ©sentaient en Cour Ă©taient cependant exemptĂ©es de payer les frais habituels de la Cour[3]. En 1923, le Code criminel du Canada a Ă©tĂ© modifiĂ© pour fournir l’aide juridique Ă  toutes les personnes nĂ©cessitantes lorsqu’il introduisait une procĂ©dure d’appel devant une juridiction supĂ©rieure[4]. Cependant, cette aide juridique Ă©tait accordĂ©e Ă  la discrĂ©tion du juge ou du tribunal si cela Ă©tait important pour l’intĂ©rĂȘt de la justice. Toutefois, cette aide Ă©tait rĂ©servĂ©e uniquement aux personnes qui ne disposaient pas des ressources suffisantes pour financer leur appel. Ce systĂšme Ă©prouvait plusieurs dĂ©fis ; en consĂ©quence, il n’était pas un systĂšme efficace d’aide juridique et Ă©tait rarement utilisĂ©[5].

CrĂ©ation de systĂšmes judiciaires de l’aide Juridique : L’avant-garde de l’Ontario (1967)

L’histoire de l’aide juridique au Canada a commencĂ© en 1967, lorsque l’Ontario Legal Aid Plan a obtenu un financement par le gouvernement de l’Ontario[6]. Ceci a permis Ă  Ontario Legal Aid Plan d’ĂȘtre la premiĂšre province Ă  aborder le systĂšme judicare qui paye les avocats en pratique privĂ©e Ă  donner des services d’aide juridique en civile et en criminel[7].

MĂ©thode de dĂ©livrance de l’aide juridique en (1996-1997)

L’aide juridique est dĂ©livrĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres au Canada au cours des annĂ©es[8]. L’aide juridique est soit dĂ©livrĂ©e par les avocats en pratique privĂ©e qui obtiennent des certificats pour fournir l’aide juridique, un avocat salariĂ© employĂ© directement par le plan d’aide juridique ou un systĂšme mixte qui utilise Ă  la fois un avocat salariĂ© et des avocats de la pratique privĂ©e[9]. Entre 1996 Ă  1997, il y’avait 12 plans d’aide juridique, un dans chaque province et territoire. Au courant des annĂ©es, la Nouvelle-Écosse, la Terre-Neuve, Yukon et la Saskatchewan utilisaient le systĂšme d’avocat salariĂ© pour fournir l’aide juridique[10]. Tandis que les provinces telles que le Nouveau-Brunswick, le Manitoba, l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest utilisaient le systĂšme de certificats d’avocats privĂ©s[11]. Les autres provinces telles que le QuĂ©bec, l’Ontario et la Colombie-Britannique utilisaient un systĂšme mixte : avocat salariĂ© et avocats de la pratique privĂ©e [12].

L’aide juridique au Nouveau-Brunswick

Avant 1973 : PrĂ©curseurs de l’Aide Juridique

La loi sur l’aide juridique du Nouveau-Brunswick est officiellement rentrĂ©e en vigueur le 9 janvier 1973[13]. Avant son entrĂ©e en vigueur, l’aide juridique Ă©tait fournie par des membres du barreau qui acceptaient d’ĂȘtre bĂ©nĂ©voles ou fournissaient le service d’aide juridique en vertu d’ententes spĂ©ciales avec les tribunaux et rĂ©munĂ©rĂ©e par le ministĂšre de la Justice. L’aide juridique Ă©tait Ă©galement fournie de maniĂšre restreinte en vertu du Poor Prisoners Defence Act[14]. Certains avocats bĂ©nĂ©voles fournissaient Ă©galement des services d’aide juridique par l’entremise d’initiatives privĂ©es, par exemple Ă  Saint-Jean ou Ă  la facultĂ© de droit de l’UniversitĂ© du Nouveau-Brunswick[15]. En 1967, la section du Nouveau-Brunswick de l’Association du Barreau canadien a demandĂ© au MinistĂšre de la Justice de mettre en place un service d’aide juridique tel qu’avait fait l’Ontario[16]. Le MinistĂšre de la Justice visait Ă  fournir une aide juridique en matiĂšre pĂ©nale et civile, Ă©tablir des systĂšmes d’avocat permanent d’aide juridique, et appliquer le principe d’une justice Ă©gale pour tous, basĂ©e sur les besoins plutĂŽt que sur les moyens financiers tels que conçus par l’Ontario Joint Committee on Legal Aid. Les bĂ©nĂ©ficiaires Ă©taient Ă©galement tenus de contribuer selon leurs moyens aux frais de l’instance[17].

Établissement d’un cadre lĂ©gal des services d’aide juridique (1973-2000)

Au Nouveau-Brunswick, il y a l’aide juridique en matiĂšre criminelle et civile. Initialement, l’aide juridique en matiĂšre criminelle Ă©tait fournie par l’Aide juridique Nouveau-Brunswick et est administrĂ©e par le Barreau du Nouveau-Brunswick[18]. Tandis que l’aide juridique en matiĂšre familiale est administrĂ©e par le ministĂšre de la Justice. Dans la loi sur l’aide juridique qui est entrĂ©e en vigueur en 1973, l’aide juridique en matiĂšre civile n’était pas incluse, en raison du budget Ă©conomique[19]. En effet, entre 1988 Ă  1989, il n’y avait pas de service d’aide juridique en matiĂšre civile dans la province. Un systĂšme d’aide juridique en matiĂšre familiale a Ă©tĂ© Ă©tabli seulement quand la Fondation pour l’avancement du droit a donnĂ© des fonds au Barreau du Nouveau-Brunswick pour y mettre en place un systĂšme d’aide juridique en matiĂšre familiale. Ceci a permis de mettre en place un systĂšme d’aide juridique en matiĂšre familiale, mais de maniĂšre trĂšs limitĂ©e[20]. En 1989, l’appui financier du gouvernement fĂ©dĂ©ral a permis d’établir le dispositif en vigueur en 1993 qui permet l’obtention de services d’aide juridique en civile concernant les affaires familiales[21]. L’émission de ces services se fait Ă  la base d’avocat salariĂ©/permanent, mais Ă©galement avec le systĂšme judicare pour Ă©viter les conflits d’intĂ©rĂȘts dans certaines circonstances[22].

Élargissement et amĂ©lioration des services d’aide juridique (1999-2010)

Le service d’aide juridique en matiĂšre familiale a Ă©tĂ© marquĂ© par la dĂ©cision du Nouveau-Brunswick (Ministre de la SantĂ© et des Services communautaires) c. G.(J.) qui a Ă©tĂ© rendue en 1999[23]. Initialement, le service d’aide juridique en matiĂšre familiale se basait principalement sur les besoins des individus qui ont subi de la violence dans leurs relations intimes, offrant des services de base d’avocat de l’État aux personnes qualifiĂ©es dans les affaires liĂ©es Ă  la sĂ©paration et au divorce. Dans la dĂ©cision de J.G, une mĂšre Ă  trois enfants, qui Ă©tait sur l’assistance sociale, a demandĂ© pour de service de l’aide juridique fourni par l’État. Cependant, il n’y avait aucune provision dans le programme d’aide juridique de la province pour la reprĂ©sentation des parents dans les procĂ©dures de protection de l’enfance[24]. La dĂ©cision G. (J.) a rĂ©vĂ©lĂ© que l’appui provincial pour la reprĂ©sentation juridique dans les cas de protection de l’enfance Ă©tait insuffisant et ne respectait pas les standards de l’article 7 de la Charte, qui protĂšge la sĂ©curitĂ© des personnes. Cette dĂ©cision a mis en lumiĂšre les dĂ©sĂ©quilibres de pouvoir dans les affaires de bien-ĂȘtre des enfants et a exigĂ© que les juges dĂ©terminent, pour chaque cas, si un avocat financĂ© par l’État est nĂ©cessaire pour assurer un procĂšs Ă©quitable[25].

En 2001, l’aide juridique en matiĂšre civile a subi une expansion avec l’intĂ©gration du programme d’aide juridique du droit de la famille, qui Ă©tait prĂ©cĂ©demment gĂ©rĂ© par le ministĂšre de la Justice. Initialement, les services Ă©taient fournis par un groupe d’avocats salariĂ©s du domaine du droit de la famille qui faisait appel aux avocats de la pratique privĂ©e dans certaines circonstances. À la suite de l’incorporation de l’aide juridique en matiĂšre familiale, la prestation des services se faisait par mĂ©lange d’avocats salariĂ©s et privĂ©s[26]. Trois ans plus tard, en 2003, il y a eu l’élargissement de l’aide juridique avec l’intĂ©gration de conseillers juridiques en matiĂšre pĂ©nale au personnel d’avocats dĂ©jĂ  en place en matiĂšre familiale grĂące Ă  un fonds d’investissement crĂ©Ă© par le dĂ©partement fĂ©dĂ©ral de la justice[27]. En 2005, la Loi modifiant la Loi sur l’aide juridique a permis de mettre en place la Commission des services d’aide juridique du Nouveau-Brunswick (CSAJNB). La Commission avait comme objectif d’assurer la fourniture de services d’aide juridique en droit pĂ©nal et de la famille aux personnes dĂ©savantagĂ©es de la province[28]. De 2009 Ă  2010, le processus d’évaluation initiale pour l’accĂšs Ă  l’aide juridique en matiĂšre familiale a Ă©tĂ© rĂ©visĂ© et amĂ©liorĂ©, passant sous le contrĂŽle du dĂ©partement de la Justice et des Affaires du consommateur Ă  la Commission des services d’aide juridique du Nouveau-Brunswick (CSAJNB). L’accĂšs du service d’aide juridique a passĂ© au-delĂ  des victimes de violence familiale, et le processus d’évaluation a Ă©tĂ© modifiĂ© pour assurer une uniformitĂ© des demandes[29].

Extension des services d’aide juridique pour la violence et les divorces (2018-2021)

En 2018, la proclamation de la Loi sur l’intervention en matiĂšre de violence a permis aux services en droit de la famille et d’aide juridique en matiĂšre familiale d’ĂȘtre Ă©largis pour assurer la prise en charge des cas relevant de la nouvelle rĂ©glementation, de mĂȘme que ceux concernant la propriĂ©tĂ© familiale dans les rĂ©serves et les droits relatifs aux intĂ©rĂȘts matrimoniaux[30]. À partir de 2020 Ă  2021, les services juridiques familiaux ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s par l’inclusion de services conformes aux dispositions de la Loi sur le divorce[31].

Type de systùme d’aide juridique au Nouveau-Brunswick (1971)

Initialement, le Nouveau-Brunswick a adoptĂ© le systĂšme judicare au lieu d’un systĂšme d’avocat permanent d’aide juridique. Le systĂšme judicare est celui qui Ă©met des certificats d’aide juridique aux clients afin qu’ils se trouvent eux-mĂȘmes un avocat. Le systĂšme d’avocats permanents d’aide juridique avait Ă©tĂ© abandonnĂ© en raison de conflits d’intĂ©rĂȘts potentiels, d’une perte d’équitĂ© procĂ©durale liĂ©e Ă  la familiaritĂ© entre avocats, d’une charge de travail excessive entraĂźnant une routine, d’une stigmatisation croissante des bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide et de la limitation de la pratique du droit pĂ©nal Ă  un petit groupe d’avocats salariĂ©s.[32] Cependant, le programme d’aide juridique en matiĂšre civile en droit de la famille se donnait toujours par l’entremise d’avocats salariĂ©s/permanents, mais Ă©galement par le systĂšme judicare dans les circonstances oĂč il y a conflit d’intĂ©rĂȘts[33].


L’émergence des cliniques d’aide juridique au Nouveau-Brunswick (1970-1977)

Saint John Legal Aid Inc : CrĂ©ation du premier systĂšme d’aide Juridique (1970)

L’évolution de l’aide juridique civile au Nouveau-Brunswick a principalement Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par des dĂ©fis financiers et un contrĂŽle modĂ©rĂ© de la part des autoritĂ©s politiques. En 1970, la ville de Saint John a Ă©tĂ© la premiĂšre ville au Nouveau-Brunswick qui a crĂ©Ă© un systĂšme d’aide juridique. Saint John Legal Aid Inc a Ă©tĂ© fondĂ© en 1970 en coopĂ©ration avec une association de locataires de la localitĂ©. Au dĂ©part, la clinique offrait des consultations deux soirs par semaine avec la participation rotative d’environ vingt-cinq avocats[34]. En 1972, le programme s’est Ă©largi Ă  trois cliniques[35]. Aux premiers temps, les avocats gĂ©raient les dossiers jusqu’à leur conclusion de maniĂšre bĂ©nĂ©vole. Cependant, en 1972, des financements obtenus du Programme de Services juridiques communautaires du gouvernement fĂ©dĂ©ral et des subventions locales ont permis d’embaucher d’un avocat et d’une assistante Ă  temps plein[36]. 

Cliniques juridiques Ă  Fredericton et l’intĂ©gration de l’éducation juridique (1972-1977)

À Fredericton, un service d’aide juridique communautaire a vu le jour au dĂ©but de 1972, Ă  l’aide d’une collaboration entre les plusieurs Ă©tudiants de la FacultĂ© de droit de l’UniversitĂ© du Nouveau-Brunswick et douze avocats de Fredericton. Cette collaboration a permis l’ouverture d’une clinique ouverte cinq fois par semaine, opĂ©rĂ©e par des Ă©tudiants en droit et un avocat une soirĂ©e par semaine[37]. Initialement, les requĂȘtes Ă©taient redirigĂ©es vers des avocats bĂ©nĂ©voles pour l’action appropriĂ©e[38]. La clinique recevait en moyenne vingt-cinq demandes hebdomadaires, dont un tiers menait Ă  l’ouverture d’un dossier. Une Ă©tude basĂ©e sur 460 demandes de la clinique a soulevĂ© que plus de cinquante pour cent des appels concernaient le droit de la famille, vingt pour cent traitaient des problĂšmes entre propriĂ©taires et locataires, des blessures personnelles et des problĂšmes de dettes-crĂ©diteurs, dix pour cent portaient sur des questions de vĂ©hicules motorisĂ©s et le reste Ă©taient de droit administratif, des questions de bien-ĂȘtre et divers problĂšmes[39]. En 1975, la clinique de Fredericton a dĂ» fermer ses portes aprĂšs avoir subi des problĂšmes de financement[40].

En 1977, le Service public d’éducation et d’information juridique (SPEIJ-NB) a Ă©tĂ© incorporĂ© avec l’objectif principal de faciliter l’accĂšs et d’amĂ©liorer la disponibilitĂ© des informations et service juridique pour le grand public, particuliĂšrement pour les personnes Ă  faible revenu et les groupes juridiques dĂ©savantagĂ©s[41]. Le Barreau du Nouveau-Brunswick en collaboration avec le SPEIJ-NB a menĂ© un projet afin d’évaluer les besoins juridiques des personnes dĂ©savantagĂ©es[42]. Le rĂ©sultat indiquait que les personnes cĂ©libataires financiĂšrement dĂ©savantagĂ©es Ă©taient celles ayant le plus de besoins d’informations juridiques. Ce projet a menĂ© Ă  la crĂ©ation d’une cour intitulĂ©e « Clinical Legal Education » ce cours permettait aux Ă©tudiants de fournir l’aide juridique Ă  des personnes dĂ©savantagĂ©es sous la supervision d’un directeur[43].

Pro Bono et engagement Ă©tudiant (1996)

Une autre façon que l’aide juridique est administrĂ©e au Nouveau-Brunswick est par la participation des Ă©tudiants dans le programme Pro Bono. Le programme Ă©tudiant Pro Bono Canada (EPBC) a Ă©tĂ© fondĂ© en 1996 Ă  la facultĂ© de droit de l’universitĂ© de Toronto, il y’a plus de 22 facultĂ©s de droit au Canada[44]. Quelques annĂ©es plus tard, le NB Pro Bono inc. a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2008 par l’entremise de la Loi sur les compagnies afin de promouvoir l’accĂšs Ă  la justice dans la province en crĂ©ant des opportunitĂ©s pour les avocats de fournir des services d’aide juridique aux personnes en besoins de maniĂšre gratuite[45]. Initialement, le NB Pro Bono Ă©tait sous la direction de 4 avocats et avait comme premiĂšre tĂąche de rĂ©tablir le Wilmot Legal Advice Clinic qui existait prĂ©cĂ©demment[46]. Ce projet a permis la crĂ©ation du Fredericton Legal Advice Clinic (FLAC)[47]. La participation des Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles a Ă©tĂ© une majeure partie de cette clinique. En fait, le nombre d’étudiants bĂ©nĂ©voles de l’UniversitĂ© du Nouveau-Brunswick excĂ©dait le nombre de places disponibles Ă  chaque annĂ©e. De plus, certains Ă©tudiants avaient eu des postes d’avocats stagiaires ou un poste de reprĂ©sentant Ă©tudiant qui coordonne les bĂ©nĂ©voles pour donner suite Ă  leur participation en tant que bĂ©nĂ©vole dans la clinique. Les Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles devaient avoir une formation sur l’apprentissage prĂ©liminaire, de l’éthique professionnelle, de la confidentialitĂ© et la gestion des conflits d’intĂ©rĂȘts. Les Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles reçoivent des compĂ©tences valables tels que la fourniture d’informations juridiques[48]. 

References

[1] Loi sur l'aide juridique, LRN-B 1973, L-2

[2] Mary P. Reilly, « The Origins and Development of Legal Aid in Ontario Â» (1988) 8 Windsor YB Access Just 81 Ă  la p 83.

[3] Ibid Ă  la p 84.

[4] Ibid.

[5] Ibid.

[6] Frederick H. Zemans, « Legal Aid and Legal Advice in Canada: An Overview of the Last Decade in Quebec, Saskatchewan and Ontario Â» (1978) 16:3 Osgoode Hall L J 663.

[7] Ibid.

[8]Albert Currie, « Legal Aid Delivery Models in Canada: Past Experience and Future Developments Â» (2000) 33:2 UBC L Rev 285 Ă  la p.285.

[9] Ibid Ă  la p 287.

[10] Ibid Ă  la p 286.

[11] Ibid.

[12] Ibid.

[13] Loi sur l'aide juridique, LRN-B 1973, L-2.

[14] Poor Prisoners' Defence Act, SNB 1943, c 36.

[15] MinistĂšre de la justice et l’Association des avocats du Nouveau-Brunswick, L’aide juridique au Nouveau-Brunswick : une Ă©valuation empirique (rapport), par James C. Hathaway et C. James Richardson, dĂ©cembre 1982 Ă  la p 4.                                                                                                                                                                                                                

[16] Ibid Ă  la p 5.

[17] Ibid Ă  la p 6.

[18] Ibid.

[19] Ibid.

[20] Ibid.

[21] Nouveau-Brunswick (Ministre de la SantĂ© et des Services communautaries) c. G.(J.), [1999] 3 RCS 46,  177 DLR (4e ) 124 au para 17.

[22] Supra note15.

[23] Supra note 21.

[24] Mossman, Mary Jane, « New brunswick (minister of health and community services) v. G. (j.): constitutional requirements for legal representation in child protection matters Â». (2000) 12:2 Can J Women & L 490 Ă  la p 492.

[25] Ibid Ă  la p 502.

[26] Commission des services d’aide juridique du Nouveau-Brunswick (CSAJNB), « Historique », (12 mars 2024), en ligne : <https://www.legalaid-aidejuridique-nb.ca/fr/profil/historique/ >.

[27] Ibid.

[28] Ibid.

[29] Ibid.

[30] Ibid.

[31] Ibid.

[32] Supra note 15 Ă  la p 9.

[33] Patricia Hughes, « New Brunswick's Domestic Legal Aid System: New Brunswick (Minister of Health and Community Services v. J.G.) Â» (1998) 16 Windsor YB Access Just 240 Ă  la p 240.

[34] Peter Ringrose & Patricia MacCallum, « Public Legal Information Services in New Brunswick Â» (1980) 4 Can Cmty LJ 18 Ă  la p 18.

[35] Ibid Ă  la p 19.

[36] Ibid.

[37] Ibid.

[38] Ibid.

[39] Ibid.

[40] Ibid.

[41] Ibid.

[42] Ibid Ă  la p 20.

[43] Ibid

[44] University of Toronto Faculty of Law «Pro Bono Students Canada (PBSC) Â», (12 mars 2024), en ligne: <https://www.law.utoronto.ca/programs-centres/programs/pbsc-pro-bono-students-canada>.

[45] L. A. Henry, « Community Legal Clinics and Clinical Education in the COVID Era: Resilience, Innovation, and Gaps Â», (2021) 72 UNBLJ 114 Ă  la p 115.

[46] Ibid.

[47] Ibid.

[48] Ibid Ă  la p 117